5 soft skills indispensables pour les leaders hybrides

1. Un coach qui inspire

Aujourd’hui, être manager ou leader ne signifie plus donner des ordres à ses employés sur les tâches à accomplir et la manière d'y parvenir. Les leaders qui inspirent leurs collaborateurs leur donnent l’opportunité de tenir la barre eux-mêmes. Ce sont des coachs qui guident, inspirent et accompagnent leurs employés tout au long du chemin.

Un leadership basé sur du coaching ne peut avoir que des effets positifs sur vos employés. Ceux-ci se sentent alors valorisés et motivés : les conditions idéales pour évoluer et apprendre. Et comment cela se passe-t-il dans un cadre de travail hybride ? Pour bien collaborer, que ce soit en télétravail ou au bureau, il faut partir de bonnes bases. Vos employés ont besoin de quatre facteurs :

• La confiance : en tant que manager, vous êtes convaincu des capacités de vos collaborateurs, vous tenez vos promesses et vous vous intéressez réellement à eux.
• Un certain degré d’indépendance : un bon équilibre entre liberté et accompagnement.
• Du sens dans leur travail : inspirez vos employés pour qu'ils développent leurs compétences et qu’ils concrétisent leurs ambitions.
• Des résultats tangibles : montrez votre reconnaissance et votre appréciation lorsqu’ils obtiennent de bons résultats.

2. Un adepte du numérique

Le travail hybride exige beaucoup des employés. Après tout, ils doivent passer facilement d'un mode de travail collaboratif en ligne au travail physique au bureau. La collaboration en ligne n’est pas des plus faciles. C’est pourquoi un bon leader virtuel applique ces 5 bonnes pratiques :

• Instaurer et maintenir un climat de confiance au sein de l’équipe : fixez des normes et des règles sur la transmission numérique des informations.
• Comprendre, exploiter et valoriser la diversité : misez sur la diversité et associez toujours des personnes d’horizons différents sur certains projets.
• Animer les processus et les réunions virtuelles : étudiez en détails les idées de vos employés. Résumez les conclusions et les choses à mettre en place à la fin de chaque réunion virtuelle.
• Suivez l’implication de votre équipe et son avancement sur les projets à l'aide d’outils en ligne (Monday, Asana, Toggl, etc)
• Assurez-vous que chacun tire quelque chose de positif de sa contribution au sein de l’équipe. Célébrez les réussites au début des réunions virtuelles.

3. Communication positive

Un bon leader doit bien savoir communiquer, que soit au bureau ou en télétravail. Les managers avaient déjà appris à transmettre les informations de manière claire, à écouter, à donner et recevoir du feedback. À l’ère du leadership hybride, une nouvelle couche de communication fait son apparition. Les managers doivent aujourd’hui véhiculer leur positivité et leur optimisme et avoir des attentes réalistes. Il ne faut en aucun cas sous-estimer le fait de travailler de chez soi. Il est indispensable de privilégier les énergies positives et de fixer des objectifs réalistes. Un leader qui communique de façon positive adopte les approches suivantes :

• Penser et s’exprimer de manière positive : mentionnez la contribution des employés lors des événements notables. Insistez sur les réussites, cela permet de prolonger l'impact d’un résultat positif dans le temps.
• Voir le bon côté des choses : lorsque quelque chose vous arrive, qui ou quelle en est la cause ? Quelle est la durée des effets ressentis ? Quelle est la portée de ces effets ? D'après Leo Bormans, auteur belge, chercheur et « ambassadeur mondial du bonheur et de la qualité de vie", votre manière d'interpréter ce qui vous arrive est basée sur les réponses à ces trois questions. Et cette interprétation détermine en grande partie si vous êtes optimiste ou pessimiste. Il fait référence aux optimistes par le sigle OPT (other, partly, temporary), c’est-à-dire que les optimistes ont tendance à attribuer les expériences désagréables à des causes extérieures, qu'ils ne transposent leur ressenti que partiellement et que les effets ne sont pour eux que temporaires. En revanche, Leo Bormans utilise l'acronyme PES pour désigner les pessimistes (personal, everything, strategic). Lors de la même circonstance extérieure, un pessimiste considère un revers comme un échec personnel et aura tendance à l’extrapoler dans d'autres domaines de sa vie.
• Fixer des objectifs réalistes et quantifiables : des objectifs réalisables qui restent un challenge contribuent à motiver votre équipe et lui donnent envie d’y arriver. Sans oublier la fierté lorsque l’objectif est atteint. Les objectifs positifs sont intrinsèques, accessibles, flexibles, authentiques, harmonieux et actifs.

4. Un membre d'équipe engagé

Selon le rapport 2021 de Gallup, seuls 7 % des Français se disent engagés au travail – plaçant la France en avant-dernière position du classement mondial, avant l’Italie. Pourtant l’implication des employés est très importante. Selon certaines études, des employés impliqués sont jusqu'à 20 % plus performants (Gallup, Vlerick). Les équipes motivées et impliquées sont plus heureuses et peuvent déplacer des montagnes.

Votre manière de communiquer et de « diriger » vos employés a beaucoup d'influence sur leur implication. D'après l’institut Gallup, le chef d’équipe à lui seul, serait responsable de 70 % de la différence d’implication de ses collaborateurs. Après tout, les managers sont les intermédiaires entre la direction exécutive de l’entreprise et les employés. Ce sont des chefs d'équipe mais également des membres de l’équipe à part entière. Trois facteurs caractérisent les chefs d’équipe :

• Les employés sont écoutés et bien traités en permanence. Les membres d'équipe impliqués informent l’équipe sur ce qui se passe à d'autres niveaux de l’entreprise et savent ce qui se passe dans l’équipe.
• Vos employés sont challengés. Vous donnez à vos employés des responsabilités mais aussi la liberté de les réaliser comme bon leur semble. Vous proposez également de nombreuses occasions d'apprendre et d'évoluer.
• L’environnement de travail que vous instaurez est un cocon. Un leader engagé met en place un cadre de travail dans lequel les gens se sentent bien. De cette manière, vous favorisez la coopération et vous créez une équipe qui gagne !

5. Empathique  

Le leadership empathique, c’est comme danser le tango. Si votre manager vous guide aisément et sans accroc sur la piste de danse, le résultat est beau à voir. Si le même manager vous marche constamment sur les pieds, vous quittez la piste en trébuchant. Pour bien mener la danse, un leader ne doit pas oublier que ses employés sont d'abord des êtres humains. C’est seulement comme cela que vous réussirez à comprendre la personne et sa gestion du stress. Pour éviter les burn-out dans son équipe, un leader empathique peut :

• Aborder le sujet lorsque l’employé parle de son stress et écouter attentivement ce qui se dit.
• Clarifier les attentes, les tâches et les rôles des employés pour éviter les doutes.
• Parler du stress au sein de l’équipe et s’assurer que les gens s’entraident.

Pour résumer ? Les leaders hybrides sont des coachs inspirants, n’ont pas peur de la technologie, ils communiquent de manière positive, sont des membres de l’équipe engagés et par-dessus tout, font preuve d’empathie. Ça fait beaucoup ! Grâce aux conseils et aux formations ci-dessus, vous donnez aux leaders modernes les outils leur permettant de devenir des leaders hybrides. Vous instaurez un environnement de travail chaleureux dans lequel les employés s'épanouissent, au bureau et en télétravail. Ensemble, ils iront plus loin !

Téléchargez ici notre rapport d'étude sur l'état actuel du leadership hybride pour en savoir plus.